Le dispositif est divisé en deux parti es : la première parti e est la représentation d’un pollen. Pour réaliser cet objet, j’ai utilisé des tiges de métal, de la pâte à papier, des déchets et de la poussière. J’ai d’abord découpé une planche de bois circulaire d’un diamètre d’environ 85 cm puis j’ai placé un certain nombre de tiges de métal autour de la planche de bois pour maintenir des anneaux de fer. Ces anneaux de fer sont ensuite soudés pour former la sphère du corps, représentant le squelette du pollen. Puis, ce squelette est recouvert de grillage et de papier mâché. La deuxième parti e est une installation interactive qui utilise des micros Piezzo et une programmation Arduino. Cette partie interactive produit du son qui varie en fonction de la distance du spectateur avec la sculpture qui parfois émet un son étrange et inquiétant.
Pourquoi devient-on soudainement allergique au pollen ? La raison principale reste à ce jour encore inconnue.
Nous savons seulement que le pollen est transmis par l’air que les humains respirent. Les scientifiques ont montré que les polluants détruisent la structure du pollen. Ainsi, le matériau utilisé dans cette sculpture évoque la pollution d’origine anthropique. Les spectateurs peuvent interagir avec ce pollen. Cette pièce permet de prendre conscience que l’acte de comprendre les changements environnementaux et leurs mécanismes est la clé pour prédire les futures tendances mondiales. L’augmentation des activités humaines entraîne l’augmentation de la pollution de la terre, de l’air et de l’eau et, bien entendu, des plantes qui y vivent. Le pollen est selon moi l’un des symboles les plus importants de l’anthropocène.
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